Reprendre confiance par la manoeuvre.

Cela faisait environ deux semaines que les interventions n'étaient que peu édifiantes. Ainsi le chef de la garde nocturne a décidé de prendre les choses en main cette dernière semaine ; nous profitons donc de trois manœuvres en l'espace de sept jours. Cela peut paraitre peu, mais ici c'est énorme. Et le résultat est surprenant...

C'est incroyable de voir que quand on manœuvre peu (quand normalement on ne le fait pas) on prend conscience de l'importance de la répétition des enchainements techniques (unir, ouvrir, prolonger, etc.). Après ces jours assez intensifs (deux à trois heures de pures manœuvres à chaque fois) je me sens en sécurité. Après chacun de ces temps de formations, nous avons discuté, posé des questions, ouvert des débats. Il est vraiment nécessaire de débriefer une manœuvre afin de l'améliorer ! Quelques exemples :

Nous avons pu remarquer qu'en rapprochant notre amarre du porte-lance, sur notre manœuvre de lance sur échelle, on obtenait une boucle dont l'inclinaison permettait une manipulation de lance plus commode et la diminution du poids du tuyau sur l’épaule.

Ici, nous avons pu observer qu'il pouvait être dangereux, avec certains sabots d'échelles à coulisse, de laisser passer le tuyau sans eau trop près du pied des montants, car en s'enflant sous le sabot, le tuyau peu renverser l'échelle. Et sans l'intervention rapide de deux d'entre nous, la manœuvre aurait tourné au drame...

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Je pense qu'il est vraiment (mais vraiment !) indispensable de s'entraîner le plus possible sur les manœuvres de base. Et à côté, il en va de soit d'approfondir les thèmes plus pointus (extractions, découpes, interventions chimiques, etc.).